Les salariés qui la composent sont conscients qu’au-delà de la pure satisfaction de l’objet social de la société, une entreprise peut avoir d’autres ambitions, un autre rôle à excercer dans la société. Cette responsabilité se retrouve chez Hugau Gestion dans sa collaboration avec le musée du Louvre depuis plus de dix ans puis avec le Domaine de Chantilly, ce mécénat présente un intérêt en termes de communication, mais reste essentiellement motivé par le goût des associés pour l’art et la culture en général, permettant ainsi, de promouvoir la culture et perpétuer un héritage universel.
Vénus et l'Amour de Louis XIV:
Pour l'année 2021/2022, Hugau Gestion est fier de renouveler son partenariat de Mécénat avec le Musée du Louvre et apporter son soutien à travers Le camée Venus et l'Amour de Louis XIV avec la coupe en agate dont il est le superbe couvercle.
© Musée du Louvre, dist. RMN-GP / Hervé Lewandowski
Giovanni Ambrogio Miseroni, talentueux graveur de pierres dures de la Renaissance italienne à qui l’on attribue le camée, a utilisé une agate des Grisons à la structure vague, nuageuse, sans les couches clairement contrastées traditionnellement utilisées dans la glyptique. Au cœur du camée, Vénus et l’Amour sont représentés comme endormis l’un contre l’autre. Nue sur une draperie, Vénus enlace son fils au sein de la grande coquille en agate qui les abrite. Le camée est encerclé d’une monture en argent doré. Épousant la forme du coquillage en agate, elle est surplombée d’un cygne, que l’on pourrait associer à Jupiter métamorphosé pour séduire Léda. Historiquement, le camée a été conçu comme le couvercle d’une coupe en agate en forme de coquille ovale. Son pied en argent ciselé et doré représente un dauphin, lui-même posé sur une coquille. Gravé sur son pied, le chiffre 376 permit en 1968, lorsqu’elle réapparut dans une vente publique à Paris, d’identifier la coupe comme appartenant aux Gemmes de la Couronne, ce qui conduisit le Louvre à la préempter. La grande coquille formée par le camée est comme un trompe-l’œil de la véritable coquille que forme la coupe : ainsi, Vénus et l’Amour semblent flotter à l’intérieur, sur des flots invisibles.
2019 / 2020
L’équipe d’Hugau Gestion poursuit son partenariat avec le Domaine de Chantilly qui attache une importance particulière aux critères environnementaux et sociétaux et s’engage dans un développement responsable à travers l’éco-gestion du parc du château et l’organisation de chantiers d’insertion professionnelle.
© 2019 - Domaine de Chantilly – Sophie Lloyd
Plantations paysagères et forestières du parc :
Le domaine de Chantilly a lancé un grand projet forestier afin de restituer sa composition historique. Ces travaux de reboisement de 500 arbres sur 5000m² et la plantation de 100 000 bulbes chaque année permettent de réintroduire et diversifier nombreuses essences botaniques tout en tenant compte des prérogatives historiques et de l’évolution climatique des écosystèmes. Les jardiniers du domaine sont assistés par les chantiers d’insertion dans ces plantations paysagères, formés à la gestion forestière du parc.
Formations et insertions professionnelles :
Le Domaine de Chantilly est maître d’ouvrage de nombreux chantiers d’insertion professionnelle grâce à son partenariat avec l’association UPCE « Un château pour l’emploi ». Depuis 2006, des hommes et des femmes bénéficient de formations professionnelles et intègrent le chantier d’insertion notamment dans la préservation des monuments historiques du Domaine de Chantilly, ce qui permet la transmission d’un savoir-faire d’expérience et résulte en un taux de reconversion élevé (63% de 2007 à 2018 dans l’Oise).
La Joconde Nue
Pour cette année 2019, Hugau gestion est heureux d’annoncer son nouveau partenariat de Mécénat avec le Domaine de Chantilly.
© 2018 Musée Condé - RMN-Grand Palais / Gérard Blot
Hugau Gestion apporte son soutien au musée Condé de Chantilly qui expose la plus célèbre présentation de la Monna Vanna, mieux connue sous le nom de Jonconde nue, qui sera par ailleurs, exposée du 1er Juin au 6 Octobre 2019.
La prestigieuse œuvre de la Joconde nue est acquise par le duc d’Aumale en 1862. Conçue sur le schéma de la Joconde, ce chef-d’œuvre était le support d’un jeu entre les genres picturaux et d’une polysémie digne de l’esprit fécond de Léonard de Vinci.
Le maître italien perfectionna longuement son ouvre. Les analyses de laboratoire ont permis de montrer que le dessin de Chantilly servit de poncif pour les tableaux créés sans doute au sein de son atelier.
Pour la première fois, ils seront exceptionnellement réunis pour faire l’exposition au musée de Chantilly !
Livre d’heures de François Ier
Hugau Gestion poursuit ses opérations de mécénat en 2018 avec le Louvre en participant à l’acquisition de :
© 2017 Musée du Louvre / S. J. Phillips
Manuscrit entièrement recouvert d’une somptueuse reliure d’or et de pierres précieuses, ce joyau de l’orfèvrerie française ne connaît pas d’équivalent. François Ier avait choisi d’offrir ce livre d’heures à sa nièce Jeanne d’Albret, élevée sous son autorité à la cour de France. Henri IV et le cardinal Mazarin possèdent ensuite le recueil de prières, petit objet du quotidien mais dont la conception est d’une richesse inouïe.
Unique vestige des trésors des Valois totalement dispersés dès la fin du XVIe siècle, le Livre d’heures de François Ier devient propriété de collectionneurs en Angleterre au début du XVIIIe siècle. Son acquisition par le Louvre, pour un montant total de 10 millions d’euros environ, permet le retour en France de ce magnifique chef d’œuvre.
Nous vous invitons à venir le voir au Musée du Louvre.
2016-2017
Après le succès de la Table de Teschen en 2016, Hugau Gestion a l’honneur de participer à l’acquisition d’une œuvre d’exception :
La chapelle du mastaba D’Akhethétep
© 2016 Musée du Louvre / Thierry Ollivier
Au temps des pyramides, seuls les grands dignitaires avaient le privilège de reposer au sein d’un tombeau monumental, le « mastaba ». Akhethétep, haut personnage de l’Ancien Empire et proche du pharaon, était l’un d’entre eux. Acheminée au musée du Louvre en 1903, la chapelle de son mastaba, vieille de 4000 ans, est l’une des œuvres phares du département des Antiquités égyptiennes, tant par la virtuosité de son décor sculpté que par son foisonnement et la vitalité de ses motifs : banquet, danses, processions, nature florissante…
2015-2016
Grâce au programme de mécénat, Hugau gestion apporte son soutien au musée du Louvre en participant à l’acquisition de :
La Table de Teschen dite Table de Breteuil
© 2014 Musée du Louvre / Philippe Fuzeau
Restée en mains privées depuis sa création en 1779, la Table de Teschen est un chef d’œuvre du mobilier du XVII siècle. A la fois bijou et table, elle est considérée par sa forme, ses matériaux et la technique employée, comme l’un des objets les plus étonnants et le plus extraordinaires de son époque.
Classée « trésor national », puis « Œuvre d’intérêt patrimonial majeur », la Table de Teschen est aussi un monument commémoratif de l’histoire européenne. Son acquisition constitue l’occasion unique de conserver en France un chef d’œuvre sont les dimensions symbolique, historique et artistique résonnent avec les missions du musée du Louvre.
Tenture de St Anatoile de Salins, Le miracle de l’eau
© 2014 Musée du Louvre / Erich Lessing
L’une des premières missions du Louvre est de participer à de grands chantiers de restauration afin de conserver, restaurer et d’étudier les collections. Le Louvre conserve près de 400 000 oeuvres (dessins compris) dont environ 35 000 sont effectivement exposées dans les salles du musée. Ce nombre important laisse entrevoir l’ampleur des campagnes de restauration qui doivent être menées pour permettre aux pièces les plus vulnérables de conserver leur éternelle jeunesse. En effet, de nombreux chefs-d’œuvre du Louvre ont été fragilisés par les épreuves du temps. Afin de retrouver leur éclat d’antan et de permettre aux visiteurs du musée de découvrir ou de redécouvrir leur caractère exceptionnel, leur restauration est nécessaire. Ces opérations offrent d’ailleurs aux conservateurs l’occasion de mener des analyses approfondies sur les oeuvres (rayons X, infrarouge), pour mieux comprendre leurs spécificités techniques et leur histoire. Afin de Permettre à ces chefs-d’œuvre de retrouver leur éclat, le Louvre propose à des entreprises ou des privés au travers la société des amis du Louvre de participer à l’entretien et la conservation des collections du musée en participant à un mécénat non plus cette fois-ci d’acquisition mais de restauration. Hugau Gestion, après avoir participé à l’enrichissement des collections du Louvre à travers l’acquisition de deux œuvres majeures (Les Trois Grâces et les statuettes d’Ivoires) a décidé d’opter cette année pour un Mécénat de restauration. Cette opération est particulièrement intéressante car elle permet aux membres de la société et à ses clients de suivre l’évolution du travail de restauration et le travail accompli. Ce mécénat se fait sur la durée et se réalise non plus cette fois ci dans le cadre d’une opération classée Trésor National mais d’un mécénat classique. La restauration envisagée porte sur une très ancienne tapisserie « le Miracle de l’Eau », tenture de Saint Anatoile de Salins. Il s’agit de la plus ancienne tenture d’origine brugeoise subsistante de nos jours. Elle retrace la Vie de saint Anatoile, commandée par les chanoines de la collégiale de Salins dans le Jura. La tenture, en laine et soie, fut exécutée entre 1502 et 1506, mais seules trois pièces, conservées au Louvre, ont survécu. Une campagne de restauration entamée en 2010 a permis de restaurer la scène des Funérailles de saint-Anatoile, il s’agit maintenant de restaurer un autre épisode marquant de la vie du saint, Le miracle de l’eau, une scène étonnante où figure la procession derrière le chef-reliquaire du saint et de la représentation du système hydraulique utilisé dans les salines au début du XVIe siècle. La fragilité du tissu, vieux de 5 siècles, accentue encore la complexité de la délicate restauration de cette pièce qui témoigne de la virtuosité technique des artistes de l’époque.
Saint Jean, Auteur inconnu, XIIIème
© 2012 Musée du Louvre / Martine Beck-Coppola
L’acquisition des deux statuettes, le Saint Jean représenté au pied de la Croix en pendant de la Vierge et l’allégorie de la Synagogue, symétrique de celle de l’église constituent un tout composant le groupe de la descente de Croix conservé au Louvre et représentant une des œuvres phares de l’art gothique Français grâce à la finesse du tracé et l’élégance des courbes des statuettes en Ivoire. L’histoire de la récupération de cette magnifique œuvre commence il y a plus de cent ans, en 1896, lorsque le cœur du groupe est acquis par le Musée du Louvre auprès de l’expert Charles Mannheim. Il se composait alors de la Vierge et de Joseph d’Arimathie soutenant le corps du Christ, et de la statuette isolée de l’Eglise. Mannheim disait l’avoir fait venir d’Italie, en deux fois. Le groupe fut rejoint en 1947 par la statuette du « Prophète » donné par les enfants du baron et de la baronne Robert de Rothschild. A cette époque, l’appartenance de la statuette du prophète à la « descente de Croix n’était pas évidente, c’est en 1988 que Danielle Gaborit-Chopin, conservateur au Louvre, consacra une étude minutieuse à la « Descente de Croix » et démontra que le « Prophète » complétait bien ce groupe et qu’il s’agissait du personnage de Nicodème déclouant les pieds du Christ à l’aide de longues tenailles.
A ce groupe rare manquait deux statuettes, le Saint Jean traditionnellement représenté au pied de la Croix en pendant de la Vierge et l’allégorie de la Synagogue, symétrique de celle de l’Eglise symbolisant la victoire de l’Eglise sur le judaïsme. Saint Jean, vêtu d’un manteau drapé sur sa robe, tient dans sa main gauche le Livre « l’apocalypse de Saint Jean » qui n’est autre que le nouveau testament dans la Bible contenant le message au sept églises et l’avenir du monde, l’agneau rédempteur qui enlève le péché du monde….. Dans sa main droite, il tient un pan de son manteau vers son visage, pour essuyer ses larmes. Son visage empreint d’une douleur profonde correspond parfaitement à ceux du style particulier de la Vièrge, du Christ, de Joseph d’Arimathie et de Nicodème.
Sur le côté gauche du voile de la Vierge, le pan de son manteau retombe en grands plis à becs emboités, dans un rythme tout à fait similaire aux plis du côté gauche du voile de la Vièrge ainsi qu’à ceux du manteau noué en tablier de Joseph d’Arimathie.
La synagogue, conformément à une iconographie très répandue au XIII ème siècle est connue surtout dans la sculpture monumentale. Aux portails des cathédrales de Reims et de Strasbourg elle est figurée comme une reine déchue, à l’inverse de l’Eglise triomphante. La synagogue est représentée au moyen âge sous la forme de deux figurines et ce dès l’époque dès carolingiens. Dans la descente de Saint Jean, elle penche sa tête et détourne son visage du Christ. Ses yeux bandés évoquent symboliquement son aveuglement car elle n’a pas reconnue le Messie. Sa silhouette longiligne offre des détails d’une virtuosité inouïe pour l’époque. Bien que vaincue, la Synagogue est donc représentée comme étant d’une rare beauté.
Ce chef d’œuvre de l’art gothique est l’œuvre d’un des plus grands sculpteurs du Moyen Âge, maitre anonyme encore non identifié.
Les visages de Joseph et de Nicodème se rapprochent de ceux du Christ et de Saint Thomas de la tour nord de la façade occidentale de la cathédrale de Reims vers 1260, l’œuvre peut donc être approximativement datée du dernier quart du XIIIème siècle.
Les deux statuettes faisaient partie de la collection de Mr Paul Corbin, Polytechnicien originaire de Metz, région fort riche dans l’art carolingien. Les premières représentations de l'Église et la Synagogue sous la forme de deux personnages féminins allégoriques figurent, sur des crucifixions taillées dans des plaques d'ivoire à Metz. Ce propriétaire apparenté à Eugène Corbin qui fonda le musée de l’Ecole de Nancy peut-être expliquer l’origine de ces pièces et leur région de fabrication. Ses héritiers voulaient s’en séparer et les vendre. Après avoir fait le tour des différents experts en la matière personne ne réalisa la grandeur de ces deux pièces avant d’être finalement présentée au conservateur du Musée du Louvre qui les identifia. L’opération fut lancée ; 2,6M€ devaient être trouvés et Hugau Gestion est particulièrement fier d’avoir pu participer à une telle opération.